Fondée par Fabrice Gerber, un ex-patron d’hypermarchés passé par Aldi, Leclerc et Système U, Toujust se démarque de ses futurs concurrents par une spécificité : elle a fait le choix de supprimer les intermédiaires, afin d’offrir des prix plus bas aux consommateurs et de mieux rémunérer les fournisseurs.
7000 produits en magasin vendus 5 % à 10 % moins cher qu’ailleurs, c’est le concept de Toujust.
Ici, pas de grossistes ni de centrales d’achats. L’enseigne, dont le modèle se présente comme « anti-crise », collabore directement avec les producteurs, qui participent même à hauteur de 25 % au capital de l’entreprise.
Après Atacadao, propriété du groupe Carrefour, et Primaprix, le mastodonte espagnol, c’est au tour d’un nouveau concept de supermarchés de s’installer en France. Son nom : Toujust. Sa devise : « les bons produits au juste prix ». Dès le 1er mars, cette enseigne qui entend proposer des prix « jusqu’à 5 % à 10 % moins cher que ses concurrents directs », à l’instar de Lidl, Aldi ou Grand Frais, ouvrira son premier magasin à Alès, dans le Gard le 1er mars prochain.
Et ce n’est que le début. Selon son communiqué de presse, relayé par le journaliste Olivier Dauvers, cinquante autres supermarchés doivent ouvrir leurs portes avant la fin de l’année. Et d’ici quatre à cinq ans, ce ne sont pas moins de 310 magasins qui doivent s’implanter un peu partout sur le territoire.
Après celui d’Alès suivront Monéteau (Yonne), Cambrai (Nord), Lempdes (Puy-de-Dôme), Lens (Pas-de-Calais), Montauban (Tarn-et-Garonne), Terrasson (Dordogne), Saint-Quentin (Aisne), Saint-Maur (Indre) et Arbent (Ain).