Mr. Perdriau, « toujours » maire de Saint-Etienne et président « en retrait » de la métropole, nous informe par note interne du détail de décisions et de non décisions financières de la région Auvergne-Rhônes-Alpes dirigée par Mr. Wauquiez, concernant la métropole et la ville.
Ces décisions marquent de fortes incertitudes sur la réalité de financements promis, des refus, et globalement, un très fort retrait de la région mettant en cause l’existence de l’EPASE (Établissement Public d’Aménagement de Saint-Étienne) et des projets importants de la métropole et de la ville qui impacteront les habitants.
On se souvient que Mr. Wauquiez est coutumier de décisions tranchantes, notamment en matière de culture. Quelques jours plus tard, TL7 annonçait 126,77 millions d’euros pour l’agglomération de Saint- Étienne.
Les habitant·es du territoire de la métropole et les Stéphanois·es ne sont pas responsables des nauséabondes querelles de pouvoir entre Mr Wauquiez et Mr Perdriau, sur fond de non moins nauséabondes pratiques faisant l’objet actuellement d’investigations judiciaires. La population métropolitaine ne doit pas faire les frais de mesures qui s’inscriraient dans une dispute de pouvoir digne d’un très mauvais western, mettant en scène des frères Dalton.
La démocratie et la participation des citoyens à la vie politique prennent de nouveaux coups alors que le gouvernement refuse à la représentation nationale un véritable débat sur un sujet de société aussi important que les retraites. Il s’acharne à faire payer avant tout les petites gens, les services publics tout en protégeant les profits gigantesques des grandes entreprises.
A la métropole de Saint-Étienne comme à la région Auvergne-Rhônes-Alpes, il n’y a décidément pas d’avenir à droite. Et encore moins à l’extrême droite dont le discours « social » démagogique masque difficilement la xénophobie, le refus d’augmenter le SMIC, et la bienveillance envers les détenteurs de richesses.
Décidément, il faut aujourd’hui de l’air frais dans notre métropole, des choix clairs résolument de gauche, pour aider effectivement les habitant·es face à la crise social et engager les investissements nécessaires pour faire face à la crise climatique. Des choix sociaux, écologiques, féministes avec des pratiques politiques inspirées par l’intérêt général. Il en va, selon nous, de même à la région.
Aujourd’hui nous souhaitons y travailler patiemment avec toutes et tous et particulièrement avec les citoyens·nes, dans la clarté. Soyons clairs il nous faut une gauche rassemblée pour une alternance démocratique mais aussi qui lutte contre ces pratiques politiques indignes et amorales.
communiqué de Christel Pfister et Michel Nebout