La fermeture programmée des urgences de Feurs mobilise les populations.
Ils étaient au moins 500, hier, devant l’hôpital de Feurs, à protester contre la fermeture, début avril, des urgences locales. C’est le manque de médecins intérimaires et les nouvelles dispositions financières de la loi RIST qui entraînent ces restrictions budgétaires et des fermetures de service.
Ainsi, le directeur de centre hospitalier local a annoncé la fermeture des urgences de Feurs et le gonflement du service à Montbrison. Parmi les manifestants, on notait la présence du sénateur Jean-Claude Tissot et du député Jean-Pierre Taite, ancien maire de Feurs.
Celui-ci fut chahuté lors de sa prise de parole. Le sénateur Tissot s’est exprimé précédemment dans un communiqué dans lequel il dénonce les conséquences de la loi RIST en matière budgétaire et d’emplois. Il vient d’adresser un courrier au ministre de la santé, lui-même urgentiste, pour lui proposer le maintien des urgences foréziennes.