Un nouveau rebondissement dans le scandale de la sextape.
Hier, alors que Donald Trump s’apprêtait à être auditionné par le procureur du comté de New York, Gaël Perdriau et trois proches débutait une deuxième garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Lyon.
Le maire en retrait de Saint-Etienne était accompagné de son ex-directeur de cabinet, licencié en septembre 2022, Pierre Gauttieri, de son ancien adjoint aux écoles, Samy Kefi-Jérôme, aujourd’hui Clermontois et de Gilles Rossary-Lenglet.
Alors que la presse nationale, du Monde à TF1, de l’Obs à France Info et la presse locale, du Progrès à France Bleu annonçait l’événement, le service de presse du maire publiait un bref communiqué annonçant « une suite logique ». C’est la deuxième fois que l’élu local est placé en garde à vue.
La première convocation n’avait duré que quatre heures. Depuis septembre, le maire n’a cessé de clamer son innocence, allant presque jusqu’à inverser les rôles. Il reste dans le déni, se victimise et refuse toute démission.
On devrait savoir, dans la journée, si des mises en examen sont prononcées et sur quels motifs.
Qu’attend la majorité municipale stéphanoise pour faire preuve d’un minimum de dignité ?