Après les mises en examen des quatre protagonistes de l’affaire de la sextape stéphanoise, la polémique continue.
Gaël Perdriau et trois de ses proches ont passé 48 heures en garde à vue. Dans la foulée, le maire de Saint-Etienne a été entendu durant sept heures par les juges d’instruction chargés du dossier par le parquet de Lyon. Après sa mise en examen, l’élu s’est éclipsé par une porte dérobée pour ne pas répondre à la presse. Aussitôt rendu à Saint-Etienne, celui qui avait dit que sa mise en examen ne l’empêcherait pas de rester maire a pu mesurer son impopularité.
Olivier Faure, secrétaire national du PS a demandé son départ. Tout comme Yohann Cesa, patron du PS Loire, Régis Juanico, ancien député, Maurice Vincent, ancien maire. Le groupe Saint-Etienne Demain, avec Isabelle Dumestre et Pierrick Courbon émettent le même vœu. Tous ces responsables en appellent à la responsabilité de la majorité municipale qui brille par son silence et son peu de courage. Même, l’association « Saint-Etienne Métropole Tous ensemble d’André Mounier réclame sa démission dans un communiqué de presse.
On y compte pourtant d’anciens amis du maire. « Cette nouvelle salit l’honneur de Saint-Etienne. L’ancien maire de Villars, Paul Celle dénonce « les méthodes mafieuses du quatuor. Gaël Perdriau fuit les responsabilités ».
De son côté, Maître Buffard, avocat de Gilles Artigues, a déclaré devant les caméras de TL7 que le maire de Saint-Etienne est désormais sous le coupe de la « présomption de culpabilité ». Avide de médiatisation, Gaël Perdriau est désormais cité par toute la presse nationale, écrite, radiophonique et télévisuelle. Faut-il rappeler que le maire de Saint-Etienne avait réclamé la démission de François Fillon après l’éclatement du Pénélope Gate. L’ancien président de Saint-Etienne Métropole qu’il était alors avait aussi suspendu Marc Petit de ses fonctions de vice-président de la Métropole aux transports après un scandale.
Dans sa majorité, les maires-adjoints, Lionel Boucher et Denis Chambe demandent la convocation rapide d’un conseil municipal extraordinaire pour rechercher une solution rapide à ce scandale politique. Quand la majorité municipal va -t-elle sortir du silence ?