À l’issue de 40 heures de garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Lyon et après avoir très courageusement quitté le tribunal de Lyon par une porte dérobée, M. Perdriau a été mis en examen pour « chantage », placé sous le statut de témoin assisté pour « détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique » et placé sous contrôle judiciaire.
Sa mise en examen signifie qu’il existe des indices graves et concordants de nature à rendre vraisemblable sa participation à l’infraction visée.
M. Perdriau est aujourd’hui empêché dans ses fonctions de maire de se rendre sur le terrain et a été l’objet d’un vote de défiance massif des élus de Saint-Etienne Métropole.
Il doit partir, démissionner de ses fonctions à la mairie et se consacrer exclusivement à sa défense qui s’annonce longue, ardue et chronophage.
S’il ne le fait pas, la Première Ministre Elisabeth Borne doit procéder à sa révocation dès le prochain conseil des Ministres, comme nous l’avons demandé avec les élus stéphanois, les députés socialistes et le Premier Secrétaire du PS depuis six mois, sans réponse à ce jour du gouvernement.