Le covoiturage est souvent présenté comme une solution écologique et économique pour se déplacer. BlaBlaCar, la plus grande plateforme de covoiturage en Europe, a d’ailleurs bâti sa réputation sur ces deux aspects. Cependant, la plateforme est également connue pour ses frais élevés et ses pratiques peu transparentes en matière de tarification.
La plateforme utilise des frais cachés de fonctionnement, tels que les frais de service, les frais de paiement et les frais de garantie, qui augmentent considérablement le prix final pour les passagers. Cette pratique est d’autant plus problématique que l’engagement écologique des fondateurs est souvent mis en avant.
En réalité, BlaBlaCar semble chercher avant tout à maximiser ses profits, quitte à faire passer son intérêt financier avant sa conviction écologique. Cette attitude soulève des questions sur la sincérité de leur engagement, qui semble être davantage un prétexte pour justifier des frais.
Par exemple, sur un trajet entre Paris et Toulouse, BlaBlaCar empoche en moyenne 8 euros de frais par personne, soit 24 euros pour avoir mis en relation des voyageurs. Ces frais, souvent mal compris ou peu transparents pour les utilisateurs, peuvent faire la différence pour les personnes en situation de précarité ou à faible revenu.
L’écologie ne doit pas servir de prétexte pour des pratiques peu transparentes et peu éthiques. La transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales dans la lutte contre le réchauffement climatique. BlaBlaCar doit prendre conscience que son engagement écologique ne doit pas être utilisé à des fins lucratives, au détriment des passagers et de la crédibilité de l’écologie.
Les fondateurs « bobos » écolos de BlaBlaCar : quand l’écologie rime avec profit