Après trois premiers articles consacrés successivement à la vidéo intime, à son financement par des subventions associatives et à l’homophobie, le média numérique a publié, hier 29 avril à 18h son quatrième article sur l’affaire Perdriau. Au mode de gouvernance du duo Perdrieu-Gauttieri.
Ce numéro sort des descriptions factuelles du chantage organisé contre Gilles Artigues pour s’intéresser au mode de fonctionnement de la ville de Saint-Etienne sous le deuxième mandat Perdriau. Pour Médiapart, deux termes résument la situation « menace et humiliation ».
Élus et fonctionnaires, ils sont nombreux à s’être tu durant des années. Les anciens adjoints du premier mandat parlent ouvertement de ce qu’ils ont subi.
Pas les actuels qui ont été choisis pour leur docilité envers les patrons. A la ville de Saint-Etienne, c’est le cabinet qui commande et non la hiérarchie administrative. Depuis l’élection de Perdriau, on en est au sixième directeur général des services. C’est le cabinet qui établit les éléments de langage et les grandes orientations.
Tout reposait sur le duo PG-GP. Le maire a dû finalement se séparer de son assistant en septembre 2022. Le collaborateur n’a pas été licencié pour faute grave et a pu toucher une belle indemnité qui s’ajoutait à des salaires élevés qui avaient fait l’objet d’une enquête de la chambre régionale des comptes.
Le Progrès analyse la situation.
Dans la foulée de la publication du dernier article de Médiapart, le quotidien régional est revenu sur le mode de gouvernance de la commune. Pour l’adjointe, Siham Labich, la majorité municipale ressemble à un château de cartes en train de s’effondrer..
Marc Chassaubéné maintient sa confiance au maire dont il est très proche. On vient d’apprendre que le premier adjoint invite la majorité municipale à rester soudée derrière « un maire combatif ». Pendant combien de temps va durer ce sinistre feuilleton qui discrédite l’image de Saint-Etienne sur les plans politique et économique ?