Dans le cadre de l’Artquiz en balade n°3 organisé par l’association RUE DES ARTISTES le Mercredi 24 Mai prochain, et en partenariat avec l’association ART’HOME 42 qui présentera à partir de demain dans les vitrines de la mairie sa collection privée d’aérosols d’artistes, Lucas Rochet nous invite à venir (re)découvrir sa série photographique »Géographies Incertaines » exposée depuis hier dans le hall de l’Hôtel de Ville jusqu’au Vendredi 26 mai.
Artiste-Designer diplômé d’un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (master) mention Espace (ART & DESIGN), titulaire d’une Licence d’Arts plastiques et d’un BTS Design d’espace, ainsi que d’un Diplôme National d’Art (Plastique) – mention Design ; je suis un jeune créateur passionné d’art, de design, d’architecture et de photographie, portant un grand intérêt à l’espace environnemental, à l’architecture du paysage en passant par le design urbain.
.
Très tôt inspiré par les espaces publics, si les terrains vagues deviennent rapidement mes aires de jeux, mes lignes directrices seraient de penser la ville, panser l’architecture en développant des alternatives propres au XXIème siècle dans une perspective humaniste, positiviste et écologique.
Pour cela, j’axe notamment mes recherches et travaux sur la densité, visant à questionner les notions d’urbanité : se balader, se divertir, se reposer ou se cultiver dans de nouvelles typologies de lieux. Afin de créer de nouvelles expériences immersives, je cherche à dissoudre les frontières entre l’Architecture, l’Urbanisme, la Photographie et l’Art Contemporain. Il en résulte des projets surprenants, où se rencontrent onirisme et pragmatisme, baroque et minimalisme, écologie et sophistication.
.
« Les photographies de Lucas Rochet, par le format adopté et par le recours au noir et blanc, sacralisent l’instant de la flânerie. Une certaine spatialité se dégage de la série. Les cadrages basculés, comme l’attention aux détails délimitant les différentes zones renvoient à une géographie arpentée. Les arrêts deviennent autant de tableaux autonomes qui construisent des paysages cohérents, à partir d’éléments quelque fois disparates.
L’artiste porte un regard de designer sur la cité. Il cadre avec instinct les tensions entre les volumes et les matériaux qui expriment les singularités architecturales et le travail d’aménagement urbain.
Cette force des contrastes tend à complexifier la lisibilité des images qui deviennent des assemblages de formes. L’œil glisse sur les textures lisses et s’arrête entre les lignes qui se croisent. Aux intersections, les plans se confondent jusqu’à former parfois des géométries improbables et d’envoûtants entrelacs.«