Feuilleton de la sextape stéphanoise : après BFM !
L’interview, vendredi 2 juin de Gilles Rossary-Lenglet a engendré de nombreuses réactions dans la presse locale et aussi nationale L’invité de BFM s’était montré sévère contre Gilles Artigues présenté comme une « bête politique » ambitieuse et sa famille comme un clone stéphanois de la famille Trump. Quelques jours avant, GRL s’était aussi lâché dans les colonnes de l’hebdomadaire, l’Express.
Le Progrès de ce jour donne la parole à Maître André Buffard, défenseur de Gilles Artigues, lequel sera sûrement interviewé par Médiapart de France 2 qui enquête actuellement sur Saint-Etienne.
Quant au Figaro, peu suspect de sympathies gauchistes, il publie un long article intitula « La sextape à Saint-Etienne : les confessions surréalistes de l’homme qui a filmé la vidéo ». Le quotidien revient longuement sur la séquence filmée de BFM dont il diffuse un extrait et un diaporama sur l’historique de ce scandale. Pour le Figaro, Gilles Rossary-Lenglet s’exprime en toute franchise « pour faire la lumière sur cette affaire » .
Le compte Twitter du Figaro contient de nombreux commentaires indignés dont celui de l’ancien député stéphanois, Jean-Louis Gagnaire qui déplore « la mise en panne de la ville par un maire qui refuse de démissionner ».
Des actions politiques aussi
Alors que la majorité municipale se mure dans un silence honteux à l’exception de Lionel Boucher, les formations politiques de tous bords commencent à s’exprimer.
Ce samedi 3 juin, le MJS, le mouvement des jeunes socialistes a diffusé, place Jean-Jaurès à Saint-Etienne un tract bref mais explicité autour des mots clés Ethique et Morale. On y lit pour le premier mot : « la politique n’est pas une affaire de mafia. Retrouvons l’éthique que les citoyens plébiscitent depuis tant d’années ».
Sur la Morale : »renouer les contacts entre les citoyens et les institutions ne peut se faire que par la recherche perpétuelle du bien commun. Sortons des intérêts particuliers, vivons pour Saint-Etienne ».
Publié le 4 juin 2023 par Patrick Françon