J’apprends ce jour que Lionel Boucher, ami et soutien de Gilles Artigues dès les premières révélations de l’affaire de la sextape, s’est vu retirer sa délégation au sein de l’exécutif municipal.
Je dénonce une nouvelle étape dans l’autoritarisme de Gaël Perdriau, qui ne supporte aucune divergence au sein du conseil municipal. Le maire ne semble toujours pas décidé à démissionner alors qu’on apprend qu’il n’a évité la prison qu’en payant une caution de 60 000€ à la justice.
Quelques temps après les dernières révélations des enquêtes de Médiapart, Perdriau a recommencé à se manifester dans les évènements officiels dans lesquels il s’était pourtant fait remplacer, probablement par crainte d’affronter la colère des habitants de la ville dont il refuse de quitter l’exécutif. Sera-t-il présent, ce soir, à l’inauguration de la nouvelle place Waldeck-Rousseau, dont le nom se réfère à l’homme et la loi qui, en 1884, légalise les syndicats ? Cette place se situe proche de la Bourse du travail, dont Perdriau négocie la rénovation à condition d’en retirer une partie aux syndicats, au bénéfice d’autres projets qui restent encore flous.
Il faut mettre fin aux méthodes honteuses de pression sur le conseil municipal et de gestion catastrophique de la ville. Cela passera par la démission de Gaël Perdriau, au plus vite.
Le limogeage de Lionel Boucher provoque la colère contre le maire de Saint-Etienne