Le groupe Saint-Etienne Demain prépare le conseil municipal stéphanois du 26 juin.
Avant les vacances d’été, il y aura encore un conseil municipal, le 3 juillet. Celui-ci sera exclusivement consacré à élire les grands électeurs pour le scrutin sénatorial du 24 septembre prochain. Comme plusieurs communes de la Loire, Saint-Etienne s’est vu annuler le vote du 9 juin. La ville a accumulé les bourdes et ses conseillers municipaux devront retourner aux urnes. En attendant, ce lundi 26 juin, c’est un conseil municipal « ordinaire » qui se tiendra en mairie avec, à 18 heures, le rassemblement désormais traditionnel du « comité défaite ».
Ce conseil se déroule aussi dix mois jour pour jour depuis l’éclatement du scandale de la sextape stéphanoise qui pourrit littéralement la vie politique locale.
Le groupe SED constate que cette séance se déroule une semaine après l’incarcération du bras droit du maire qui se définit lui-même « comme un criminel sans foi ni loi ». L’opposition s’étonne qu’un collaborateur si bien payé et bénéficiaire d’une belle indemnité de licenciement ne puisse verser sa caution. « Toute cette actualité salit l’image de la ville ». Et de conclure pat « une majorité aux abois rattrapée par la justice et cédant à l’autoritarisme. » Un démenti serait étonnant cette après-midi.
Ironie du sort : le conseil municipal de Saint-Etienne doit désigner un déontologue.
Non, ce n’est pas une mauvaise blague. Ce soir, le conseil municipal de Saint-Chamond désignera son déontologie en la personne de Gérard Manet, ancien professeur, ancien maire de Tartaras, auteur de plusieurs ouvrages. Pour Saint-Etienne, on se demande qui pourrait bien être désigné pour cette mission impossible.
Comme aurait dit Musset : »c’est si triste que lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer ».
La suite dans l’après-midi sur le site internet de la ville de Saint-Etienne.
Publié le 26 juin 2023 par Patrick Françon