Intervention d’Antoine Poméon, au dernier conseil municipal de la ville de Saint-Étienne

« Depuis le conseil municipal de septembre, beaucoup de paroles ont été échangée sur la désastreuse affaire du Kompromat qui salit, un peu plus chaque jour, notre belle ville de Saint-Étienne et tous ses concitoyens.

Certains élus de cette majorité ont eu le courage et l’honneurde dénoncer les faits suivants : une affaire de chantage de longue date orchestrée, volontairement, par quatre protagonistes, tous aujourd’hui mis en examen et/ou témoin assisté pour chantage et détournement de fonds publics.

Ainsi, il est légitime que cette même Droite stéphanoise puisse s’exprimer et ne plus se laisser dicter sa parole, par le bon vouloir du Maire.

En effet, et pour que l’on soit clair, les Républicains à travers son Président départemental, ses élus nationaux, régionaux, départementaux et municipaux ont décidé, depuis le début de cette affaire, de se désolidariser du Maire, de l’exclure de sa famille politique, de condamner les bourreaux et de demander leur démission.

Dès lors, il est évident que les élus Républicains continuant de soutenir notre Maire s’excluent, naturellement, de notre parti et ne peuvent, en aucun cas, parler au nom de nos responsables, de nos adhérents ainsi que de nos sympathisants.

Élu Les Républicains et Responsable des Jeunes Républicains de la Loire, c’est avec humilité que je réitère devant vous les paroles énoncées par nos Responsables politiques : nous condamnons l’affaire dite du Kompromat, nous apportons notre entier soutien à Monsieur Gilles Artigues ainsi qu’à sa famille et nous demandons la démission, sans conditions, du Maire.

Par ailleurs, il est important de rappeler les propos de Monsieur le Maire sur l’affaire François Fillon : où, selon ses dires, tout élu mise en examen doit se retirer au nom d’une éthique.

L’occasion, également, de rappeler notre soutien à Lionel Boucher et j’invite les élus se revendiquant de cette majorité stéphanoise, à voter contre le retrait des délégations de notre collègue ainsi que de la suppression de son poste d’Adjoint.

S’abstenir ou voter pour affirmerait, ici, le choix d’accompagner, jusqu’au bout, le Premier Magistrat de notre ville.

Pour terminer, il est bon de rappeler que nul n’est au-dessus des lois et que chacune et chacun d’entre nous, élu de ce conseil municipal, aurons, tôt ou tard, des comptes à rendre aux stéphanoises et aux stéphanois.

Peu importe le temps que cela prendra, la vérité et la justice finiront toujours par triompher sur le mensonge et le déshonneur ! »