Chronique littéraire par Pat. Françon
Autoédition. Cédric Comtesse. Editions Slatkine.
Cet écrivain suisse romand n’a pas besoin de recourir à l’auto édition. Son écriture est fluide et très agréable.
Dans ce roman, qui se lit d’un trait, il nous narre l’histoire d’un pauvre type qui passe ses journées à ranger des livres dans les rayons d’une bibliothèque universitaire.
Il ne connaît que deux loisirs : des discussions littéraires sans fin avec le vigile de nuit de l’établissement et l’envoi de ses propres manuscrits à plusieurs éditeurs.
Et chaque retour contient systématiquement un refus.
La roue tourne pourtant un jour lorsque ce personnage falot tombe, suite à un accident de voiture mortel dont il est responsable, sur le manuscrit du mort, un auteur à succès qui n’a rien publié depuis plusieurs années. Il se fait passer pour lui.
Et ça marche un temps.
les dédicaces succèdent aux dédicaces. Une jeune fille se jette dans ses bras. Jusqu’à ce que le subterfuge est dévoilé. Je vous laisse deviner la chute !