Elon Musk demande à l’ADL (l’Anti Defamation League) de cesser d’encourager les racismes anti-blanc, anti-asiatique et de toutes sortes. Un nouveau rebondissement dans le conflit qui oppose le parton de X (anciement Twitte) à la principale organisation de lutte contre l’antisémitisme aux Etats-unis dirigée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jonatahn Grennblatt. Musk accuse l’ADL d’avoir engagé des efforts incessants pour délélgitimer X, en accusant faussement la plateforme et son propriétaire de fournir un refuge antisémite pour la « haine » allant jusqu’à influencer les annonceurs pour qu’ils boycottent Twitter.
Selon The Times of Israël, tout a commencé quand un internaute a posté un clip dans le cadre d’une campagne contre l’antisémitisme qui montrait un père en train de réprimander son fils qui avait tenu des propos antijuifs sur internet. Le compte X de The Artist Formerly Known as Eric à alors commenté que « les communautés juives ont prôné très exactement la même dialectique qu’ils veulent ne plus voir être utilisée à leur encontre, mais contre les Blancs ».
« L’idée d’accorder la moindre attention aujourd’hui à ces populations juives occidentales qui réalisent soudain qu’étrangement, les hordes de minorités qui soutiennent l’invasion de leur pays ne les apprécient pas tant que ça, m’est complètement indifférente », a-t-il ajouté.
Musk aurait alors réagit à ce tweet en déclarant que « c’est l’exacte vérité », depuis « un compte qui ne permet qu’à ses abonnés de voir les posts qui y sont publiés », selon nos confrères.
Elon Musk pushing unvarnished anti semitism at a time of rising antisemitism and violence against Jews pic.twitter.com/N5bSQxWsr9
— Jake Tapper (@jaketapper) November 15, 2023
La patron de X a précisé qu’il ne pensait pas que « toutes les communautés juives » haïssaient les blancs mais il a souligné que l’Anti-Defamation League (ADL), qui est l’équivalent du CRIF aux Etats-unis, « s’en prend de manière injuste à la majorité de l’Occident, même si la majorité des pays occidentaux soutiennent le peuple juif et Israël ». « Parce qu’ils ne peuvent pas critiquer les groupes minoritaires qui représentent pourtant la menace la plus importante. »
« Je me sens profondément offensé par les messages transmis par l’ADL ou par d’autres groupes qui prônent le racisme anti-blanc, le racisme anti-asiatique ou un racisme quel que soit sa forme. J’en ai marre. Il faut arrêter maintenant », a-t-il ajouté, comme le confirme ce tweet du journaliste de Today News Africa, Simon Ateba.
JUST IN: Elon Musk (@elonmusk) writes, "And, at the risk of being repetitive, I am deeply offended by ADL’s messaging and any other groups who push de facto anti-white racism or anti-Asian racism or racism of any kind. I’m sick of it. Stop now." pic.twitter.com/X656ZSKkl1
— Simon Ateba (@simonateba) November 16, 2023
Un conflit entre Elon Musk et l’Anti Defamation League qui ne date pas d’hier
Elon Musk a annoncé au début du mois de septembre son intention de porter plainte contre l’Anti-Defamation League (ADL).
« Pour blanchir le nom de notre plateforme en matière d’antisémitisme, il semble que nous n’ayons pas d’autre choix que d’intenter une action en diffamation contre la Ligue anti-diffamation… oh ironie », annonçait-il.
To clear our platform’s name on the matter of anti-Semitism, it looks like we have no choice but to file a defamation lawsuit against the Anti-Defamation League … oh the irony!
— Elon Musk (@elonmusk) September 4, 2023
La veille il avait déclaré que « Pour être très clair, je suis favorable à la liberté d’expression, mais contre l’antisémitisme sous toutes ses formes ».
To be super clear, I’m pro free speech, but against anti-Semitism of any kind
— Elon Musk (@elonmusk) September 4, 2023
Le milliardaire affirmait en effet que l’ADL dirigée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jonatahn Grennblatt, a engagé des efforts incessants pour délélgitimer X, en accusant faussement la plateforme et son propriétaire de fournir un refuge antisémite pour la « haine ». Musk se plaignait que l’ADL ait été jusqu’à influencer les annonceurs pour qu’ils boycottent Twitter.
Après l’éléction de Donald Trump en 2016, Facebook, l’entreprise dirigée par le contributeur du FEM, Marck Zuckerberg avait été accusée d’avoir été utilisée par la Russie pour exploiter les tensions raciales aux États-Unis au profit du nouveau président des Etats-unis et contributeur de l’agenda 2030.
Jonatahn Greenblatt de l’ADL a alors lancé l’idée d’un boycott du réseau social par des marques pendant un mois.
Le groupe Unilever qui est membre du Forum économique mondial avait été le premier grand groupe à avoir emboîté le pas par l’intermédiaire de Ben & Jerry’s d’abord puis de l’ensemble de ses marques.
Cette initiative a ensuite inspirée le collectif Sleeping Giant visant à combattre le financement des plateformes et des médias qui diffusent des discours haineux sur les réseaux sociaux en prenant pour cible les entreprises qui achètent des publicités dans les médias considérés comme véhiculant des idées d’extrême droite ou diffusant des propos racistes ou sexistes.
En 2020, pour protester contre les messages de haine sur Facebook, qui avaient suivi la mort de Georges Floyd, est apparu le mouvement #StopHateForProfit, une collation de neuf ONG composée de l’Anti-Defamation League, Color of Change, Common sense, Free Press, NAACP, moz://a, Lulca, nhmc, et Sleeping Giant.
Ces ONGs comptent des contributeurs du Forum économique mondial dans leurs rangs. On peut citer l’exemple d’Heather Mc Ghee, présidente de Color Of Change, ou de David Saperstein, Directeur émérite de The Religious Action Center of Reform Judaism et membre du board de la (NAACP ‘National Association for the Advancement of Colored People).
Lors du rachat de Twitter par Elon Musk #StopHateForProfit s’est déchainé contre le réseau sociaux publiant des hashtags #StopToxicTwitter.
En début d’année, l’ADL a publié un nouveau rapport affirmant que moins d’un tiers des messages signalés pour antisémitisme sur X étaient modérés.
Un affirmation qui avait été démenti par le CEO d’IBC Group, Mario Nawfall, qui signalait qu’« une étude indépendante réalisée par Sprinklr a révélé que les impressions de discours de haine sur X étaient de 0,003% par rapport à l’estimation de Twitter de 0,012% ».
Celui-ci précisait également que l’ADL reçoit « des millions de dollars de financement gouvernemental indirect via des subventions ».
BREAKING: DEBUNKING THE LIES IN ADL'S RESPONSE TO ELON
ADL's CEO broke his silence on 𝕏 and Elon by lying and trapping the host:
1) He claimed that Elon brought and amplified anti-semitism and hate speech back to the platform.
This is NOT TRUE. The 𝕏 Safety team shared that… pic.twitter.com/o0EYR3rCFK
— Mario Nawfal (@MarioNawfal) September 6, 2023
Lorsqu’il a annoncé son intention de porter plainte contre l’ADL, Elon Musk avait reçu le soutien de Ron Coleman, juif orthodoxe et ancien bénévole de l’ADL, qui confirmait que l’organisation était devenue « une grande machine de censure en ligne qui s’est exposée jour après jour comme une entreprise contraire à la liberté d’expression ». « Cette trahison est particulièrement décevante dans une organisation juive. La dissidence sans peur était autrefois considérée comme un valeur juive. Maintenant, elle est considérée comme un péché digne d’être banni du camp de l’humanité dans le nouvel ordre que l’ADL sert. »
Par Grégory Fiori
The #ADL Has Lost Its Way. @elonmusk Is Right to Stand Up to Its Censorship | Me in @Newsweek Opinion https://t.co/2s7c7lZSDC
— Ron Coleman (@RonColeman) September 5, 2023