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Lyon : La végétalisation de l’école Paul Bert, un exemple de la transformation écologique de la ville

redaction

Photo : @Greg Fiori

L’école élémentaire Paul Bert à Lyon a connu une métamorphose écologique remarquable cet été, changeant radicalement l’apparence de sa cour de récréation. Vendredi des élus ce sont rendus sur place pour assister à la plantation d’arbres finalisant ainsi cette cour nature, qui s’inscrit dans un programme plus vaste de végétalisation des cours d’écoles et de crèches, mais aussi des espaces urbains de la Ville de Lyon. 

La nouvelle cour de récréation abrite maintenant 11 arbustes, 6 arbres de haute tige et 4 cépées, apportant fraîcheur et ombre à ce qui était autrefois un site industriel. L’ancienne cour, avec seulement 50 m² de sol naturel, s’est transformée en un havre verdoyant de 550 m².

Cette initiative est particulièrement significative dans un contexte de lutte contre les îlots de chaleur urbains et la promotion de la biodiversité en ville.

 » D’ici à la fin de l’année 2023 ce sont 20 cours natures qui auront été réalisées sur la Ville de Lyon. Il y a encore un gros travail devant nous, mais nous avons ciblé les écoles qui en avaient le plus besoin « , s’est félicité le maire de Lyon, Grégory Doucet, soulignant l’importance de ce projet dans le cadre plus large de la végétalisation de Lyon, avec un investissement prévu de 141 millions d’euros pour transformer les espaces les plus carencés de la ville.

Outre les écoles, 47 lieux devraient être végétalisés cet hiver, ce qui positionne la ville comme leader dans la transformation écologique urbaine.

L’objectif est de réaliser une centaine de cours d’écoles de ce types comme nous l’a confié Gautier Chapuis, l’adjoint au Maire délégué à la végétalisation, la biodiversité et la condition animale. « Toutes les écoles que l’on construit aujourd’hui intègrent ce concept de cour nature. C’est presque plus simple de construire une école avec ce nouveau cahier des charges plutôt que de venir intervenir sur des sites qui ont été pensés autrement par le passé », nous a-t-il expliqué. 

En outre, 47 lieux devraient végétalisés cet hiver, Lyon se positionne comme un leader dans la transformation écologique urbaine.

 

Pierre Athanaze, le vice-président à la Métropole de Lyon avait également fait le déplacement. Il faut dire que le Grand Lyon a mis la main à la poche, dans le cadre du Pacte territorial, ce qui a permis de financer ce projet qui s’élève à 530 000 euros. Il en a profité pour remercier la municipalité lyonnaise « d’avoir miser autant sur la végétalisation ». « Sur les 15 millions alloués par la Métropole, 10 millions vont sur la végétalisation des cours d’écoles ».

Ce projet n’est pas seulement une réussite environnementale, mais aussi une victoire pour l’engagement communautaire et l’éducation. « Le réaménagement des cours associe les enfants, les parents, les enseignants, les personnels de la ville. C’est un très beau projet pédagogique », s’est réjouie Stéphanie Leger adjointe à l’Éducation. Celle-ci était également très satisfaite des tables installées dans la cour qui offre un endroit de convivialité et de l’inclusivité du projet qui est adapté aux enfants en fauteuil roulant.

 

Vingt enfants de CE1-CE2 ont activement participé à la plantation des arbustes, aidés et encouragés par plusieurs les élus.

En plus de sa nouvelle végétation, l’école a également bénéficié de la création d’un potager et d’une pelouse, ainsi que d’une rivière sèche destinée à recueillir les eaux de pluie. Ces aménagements permettront aux élèves de l’école maternelle Paul Bert de bénéficier d’un espace extérieur plus riche et interactif, favorisant leur éducation environnementale et leur bien-être.

Pauline Faivre d’Arcier, la directrice de l’école Paul-Bert est ravie que son établissement ait fait parti des établissements pilote de ce projet, d’autant que les travaux qui ont été réalisés durant l’été n’ont pas « impacté le travail éducatif ». 

Daniel Lachana, le président de Green Style, l’entreprise qui a été chargée des travaux se réjouit qu’« Aujourd’hui les collectivités ont vraiment compris l’intérêt des végétaux pour le quotidien des habitants ». 

Ce projet, au-delà de sa portée écologique, est un témoignage vivant de l’importance de la nature en ville et de l’implication des jeunes générations dans la création d’un avenir plus durable. Les élèves de l’école Paul Bert, acteurs de ce changement, auront l’opportunité unique de voir grandir les arbres qu’ils ont aidé à planter, apprenant ainsi les valeurs de responsabilité, de respect de l’environnement et de citoyenneté active dès leur plus jeune âge.

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